Speak French, or resign to becoming American

Opinion: Speak French, or resign to becoming American

BY JOHN-JEAN OFRIAS, SPECIAL TO THE GAZETTE JUNE 22, 2014

John-Jean Ofrias is a professor of social science at Suffolk Community College in Long Island, N.Y. He has a second home in Sutton.

 

A man dressed in Quebec colours attends the annual St-Jean-Baptiste Day parade in Montreal, Monday, June 24, 2013. The language helps Quebec fend off American influence, writes John-Jean Ofrias. Photograph by Graham Hughes, The Gazette

In this 21st century, the country of my birth, the United States of America Incorporated, has become greener — in a way that is perverse.

The richest 400 Americans now have more wealth than the least wealthy 150 million Americans. Yes, the U.$. of A has an economic system in which 400 people have accumulated more wealth than half the population of the country combined. The wealthy elite wrap themselves in an American flag stained green from their money. In hallowed halls of government, gold crucifixes and gold dollar signs are worn at the same time.

North of the 49th parallel, in Quebec especially, there is an awareness of the need to separate religion and government and money. This is what is at the heart of the ongoing Quiet Revolution, not any meanness of spirit.

Canada outside of Quebec looks to me like a brand of USA Light. The centres of population in English-speaking Canada are already thoroughly McDonaldized, Walmartized, Starbuckized and, above all, Americanized. English-speaking Canada is becoming more Americanized, with each passing day.

What protects Quebec from being taken over by the states to the south of it? It is not any Quebec military. And it’s not the Queen on the $20 bill. It is the prevailing value system in Quebec, and the French language.

For me, the watchword in Quebec should be: Parlez Bleu. Speak French, Monsieur Quebecer, or resign yourself to becoming an American, in the worse sense of what it means to be American. Parlez Bleu, or watch American money do all the talking in Quebec.

Quebec has what it takes to be a nation, one that separates religion and government and money, in ways that its neighbours do not, with values associated more with women than men, with human values rather than materialistic values.

The voice of difference in Quebec is French, but can be heard by anyone with open ears and an open mind. I am an amériquébécois, an anglophone man who respects the bleu Fleurdelysé flag even though he struggles with the French language; and I wish to add my voice to those who believe we can, and must, create better forms of government in the 21st century.

The last election in Quebec was not about separation, but the next one should be. Until then, it needs to be clearly spelled out (in French and English) what sovereignty would mean. Meanwhile: Parlez Bleu, please.

 

Une réflexion sur « Speak French, or resign to becoming American »

  1. Opinion : parlez français… ou résignez-vous à devenir américain.
    Par John-Jean Ofrias, pour The Gazette 22 juin, 2014

    Au cours du 21e siècle, mon pays natal, U.S.A. inc., est devenu plus vert – mais d’une manière perverse.

    Les 400 américains les plus riches ont maintenant plus de richesses que les 150 millions d’Américains les plus pauvres. Eh, Oui ! Les U.$.A disposent d’un système économique dans lequel 400 personnes ont accumulé plus de richesses que la moitié de la population du pays combinée. Les riches élites s’enveloppent dans un drapeau américain teinté du vert de leur argent. Dans les salles sacrées du gouvernement, l’or des crucifix et des signes de dollar est porté en harmonie.

    Au nord du 49e parallèle, en particulier au Québec, il ya une prise de conscience de la nécessité de séparer de la religion, le gouvernement et l’argent. Voilà ce qui est au cœur de la Révolution tranquille qui perdure, sans mesquinerie.

    Le reste du Canada me semble une marque édulcorée des Etats-Unis. Les centres les plus populeux du Canada anglophone sont déjà bien McDonaldisés, Walmartisés, Starbuckisés et surtout, américanisés, et ce, de plus en plus, à chaque jour qui passe.

    Ce qui protège le Québec d’être pris d’assaut par les États du sud ? Il n’ya pas de forces militaires au Québec. Et ce n’est sûrement pas la reine sur le billet de 20 $. C’est le système de valeurs des québécois, ainsi que la langue française.

    Pour moi, le mot d’ordre au Québec devrait être: Parlez Bleu. Parler français, Monsieur Québécois, ou résignez-vous à devenir un Américain, dans le pire de ce que cela signifie que d’être américain. Parlez Bleu, ou vous verrez que seul l’argent américain parlera au Québec.

    Québec a tout ce qu’il faut pour être une nation, de celles qui séparent la religion du gouvernement et de l’argent, (un trait que ses voisins ne partagent pas), avec des valeurs associées plus aux femmes qu’aux hommes, des valeurs humaines plutôt que matérialistes.

    La voix de la différence au Québec est le français, mais peut être entendu par n’importe quelle personne avec des oreilles ouvertes et un esprit ouvert. Je suis un améri-québécois, un homme anglophone qui respecte le Fleurdelisé bleu même s’il a du mal avec la langue française; et je tiens à ajouter ma voix à ceux qui croient que nous pouvons et devons créer de meilleurs gouvernements pour le 21e siècle.

    La dernière élection au Québec n’était pas au sujet de la séparation, mais le prochain devrait l’être. Jusque-là, la définition claire (en français et en anglais) de ce que la souveraineté signifierait doit se faire. D’ici-là : Parlez Bleu, s’il vous plaît.

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    John-Jean Ofrias est un professeur de sciences sociales of social au Suffolk Community College à Long Island, N.Y. Il possède une résidence secondaire à Sutton.

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