12m40 : M.B.C. – Pourquoi le Québec a échoué ?
13m20 : C.D. – Le Québec a échoué à cause du reniement du Canada Français.
Le Québec n’a pas commencé en 1960.
Il y avait quelque chose avant.
Il y avait beaucoup d’énergie accumulée.
Il n’y avait pas juste une bande de colons réactionnaires avant 1960.
Le problème est qu’une trop grande partie des élites de la Révolution tranquille ont prit leurs rêves pour la réalité, elles ont oublié que les Québécois étaient restés plus Canadiens qu’elles n’étaient capables de le voir.
14m25 : Ça explique pourquoi le projet souverainiste ne pouvait pas marcher : Parce que c’était pas assez fort comme volonté.
Le monde ordinaire était resté plus Canadien que les élites.
C’est pas juste parce que les Québécois sont de pathétiques moutons conquis qu’ils n’ont pas pu se séparer du Canada. C’est parce que c’est le peuple fondateur. Ils sont restés attachés au Canada.
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16m20 : M.B.C. – Est-ce que, finalement, la seule manière de sauver la société distincte, le vieux Canada qui existe encore à travers le Québec ne serait pas d’assumer la rupture avec le Canada de nos ancêtres une fois pour toute ?
16m32 : C.-D. – Faut être fort pour faire ça. Il faut être dans des rapports de force, pas juste dans la bien-pensance, les chimères puis l’idéal. Si le Québec devient indépendant, le reste du Canada ne nous fera pas de cadeau du tout.
Le Canada veut notre peau. C’est très hypocrite. Juste la politique d’immigration sans limite de Ottawa, pour le Québec c’est une catastrophe.
La lutte contre le multiculturalisme sans limite qui est le revers de L’incapacité du Canada à assumer sa nation fondatrice, ce combat est très important et l’identité Québécoise ne permet pas de faire ça.
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18m00 M.B.C. – La Révolution tranquille voulait faire faire disparaître le vieux Canada Français. C’était l’indépendance au nom d’une identité quasiment incandescente [qui a échoué] alors que la survivance était le combat des perdants d’hier. Est-ce que l’indépendance ne va pas plutôt se faire au nom de la survivance ? C’est à dire : La seule manière d’assurer la survivance de notre vieux peuple n’est plus simplement le grand projet de société. L’indépendance devient aujourd’hui la traduction politique de la survivance.
18m28 C.D. – C’est clair que si l’indépendance se fait aujourd’hui de façon solide, ça va être à cause de cela.
Canada Libre 
Que ça fait du bien voir du monde reconnaître et admettre que le Canada français existe, vie toujours et qu’il est important. Venant de l’Est ontarien, toute ma vie j’ai vécu comme un vieux Canadien qui a manqué le bateau de la Révolution tranquille et qui entend des Québécois que j’existe plus. Pourtant, on continuait d’aller à l’église, de parler notre français rural, en saluant ces Québécois de l’autre bord de l’Outaouais, tellement qu’on est si proche. Tel qu’est la force de cette propagande ambiante forte du nombrilisme tout-québécois.
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Nous sommes tous le même peuple. Malheureusement, la québécoiserie nous divise.
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